Introduction
Pour certain.e.s, la prise de parole en public c'est aussi agréable que de marcher pieds nus sur des Lego.
Mais après c’est chacun ses délires, on ne porte aucun jugement.
Pourtant, une communication ultra efficace c’est ce qui peut transformer toute ton entreprise.
Pourquoi ?
Parce que des collaborateurs capables de captiver un auditoire, de vendre du sable à un Saharien ou de convaincre le service IT de réparer l'imprimante pour la énième fois, c’est quand même sacrément badass.
Oui, la maîtrise de l'art oratoire est devenue indispensable, surtout à une époque où les soft skills sont les nouvelles rock stars du recrutement.

Tu maîtrises cet art à la perfection, tu es le/la king/queen incontesté(e)
1. Identifier les besoins et niveaux de tes collaborateurs
Avant de jeter tes collaborateurs sur scène avec un micro, il serait judicieux de savoir où ils en sont dans leur confiance à l’oral.
Peut-être que Sophie des RH est déjà une oratrice née, tandis que Jean-Michel du marketing, préfère négocier avec son chat plutôt qu'avec un public.
(Encore une fois on ne juge pas)
Évaluer le niveau de chacun te permettra d'adapter la formation et de trouver exactement ce qu’il vous faut.
D’expérience, on te dira que les principaux problèmes quand on parle de prise de parole sont :
- La crainte du jugement
- Le manque de structure
- Le manque de confiance
Cette petite voix intérieure qui murmure : "Et si je me ridiculisais devant tout le monde ?" a le vent en poupe chez toutes les personnes pour qui la prise de parole est un défi.
Elle indique toujours une peur issue de croyances limitantes ou de jugements personnels qui bloquent la moindre perspective de progression à l’oral.
Si tu souhaites en savoir plus sur ce sujet, on a développé tout un article sur l’Effet Pygmalion pour prendre confiance en toi à l'oral.
Fixe donc des objectifs clairs :
- Gagner en aisance
- Structurer son discours
- Ou simplement éviter de s'évanouir devant le/la PDG (après si ce sont des beautés moi je comprends).
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2. Concevoir un programme de formation adapté
a) Les formats possibles
Ateliers internes vs formation externe
Les ateliers internes renforcent la cohésion et c’est peut-être une bonne manière pour commencer. Tout le monde se connaît, on sort un peu moins de sa zone de confort donc c’est rassurant et on peut se ménager.
Bref, c’est cool pour débuter.
Est-ce que c’est suffisant ? Nope.
Une formation externe apporte une perspective fraîche. Surtout, une expertise fraîche.
Si tu fais appel à des pros, tu fais appel à une expérience, une réactivité et un travail en profondeur.
Chez Panache par exemple, nous prenons le temps de définir les enjeux de chacun et d’y proposer une solution adaptée pour promettre “un effet waouh” qui fera véritablement la différence.
En optant pour une formation externe, tu choisis de challenger tes équipes pour implémenter un vrai changement durable.
En résumé :
- Ateliers internes : rassurants, renforcent la cohésion. Parfait pour démarrer.
- Formation externe : expertise de pros, impact durable.
Coaching individuel vs travail en groupe
Le coaching individuel permet de travailler sur des points spécifiques.
Il permet une approche plus personnalisée, au cœur des besoins de la personne et s’adapte à son rythme et ses objectifs.
Le travail en groupe favorise l'émulation et les fous rires partagés. C’est un véritable moment où tout le monde peut se soutenir, s’encourager et s'entraider.
Si tu trouves une formation qui contient les deux approches, c’est la meilleure façon d’offrir une véritable progression à toute ton équipe. C’est le cas chez nous.
En résumé :
- Coaching individuel : ultra-personnalisé, focus sur les besoins propres
- Le travail de groupe : émulation collective, soutien, défis funs
La gamification et les mises en situation immersives
Jouer, c’est la meilleure façon d’apprendre.
Rien de tel qu'une petite compétition amicale pour motiver les troupes.
Qui dira le plus de "euh" en une minute ?
Qui réussira à convaincre le plus de personnes à lire tel livre ou à voir tel film ?
Qui fera le plus beau discours sur “Où vont les chaussettes qui se perdent dans la machine à laver ?”.
Lance-toi des défis en interne pour stimuler l’envie de réussir et augmenter considérablement la pratique.
b) Les compétences clés à travailler
La maîtrise du discours
Apprendre à structurer son propos pour éviter de partir dans tous les sens.
Parce que la première chose dont vos futur.e.s orateur ou oratrice doivent se soucier c’est de se faire comprendre par leur audience. Pour ça, il leur faut un plan.
Quel plan choisir ? Logique ? Chronologique ? Analytique ?
Quels types d’arguments ? De figures de style ?
Et surtout comment mélanger tout ça pour avoir un rendu qui se tient, qui est intéressant à écouter et qui transmet quelque chose.
Parce que personne n'a envie d'écouter une histoire qui commence par "Il était une fois" et se termine par "Et c'est ainsi que j'ai perdu mon parapluie".
On a connu mieux. Enfin sauf si ton standard c’est le film Catwoman.
La bonne dose d’émotions
Les arguments, les chiffres, les stat’ c’est oui mais trop, c’est non, c’est pas ok.
Je peux pas être plus clair.
Si c’est pour être aussi drôle et émouvant qu’un tableau Excel, tu peux éventuellement demander à ta team de directement projeter ce même tableau Excel pour parler à ta place.
Par contre, si tu veux qu’elle devienne une virtuose de la communication orale, l’appel à l’émotion, c’est l’art merveilleux qui va donner de la profondeur à n’importe quel speech.
On est beaucoup plus persuasif quand on va essayer de soulever des émotions de nos auditeurs.
C’est pour ça que toutes les grandes marques ne vendent pas un produit mais une histoire.
Apprendre les ressorts d’une histoire impactante c’est ce qui va différencier tes collaborateurs des autres personnes du marché.
On a crée un article sur Comment transmettre des émotions à l'oral qui peut t'aider à comprendre ce que j'avance ici.
Le langage non-verbal et l’impact de la voix
Ici on est plus dans le domaine de l’éloquence.
Comment on module sa voix ?
Comment on se tient quand on parle ?
Le bon rythme, les silences, les “euuuuh” intempestifs etc…
Autant de choses auxquelles il faudra veiller à travailler profondément pour délivrer le message de la manière la plus puissante possible.
En résumé :
- Structurer son discours
Parce que partir dans tous les sens, c’est le meilleur moyen de perdre son audience. - Jouer sur les émotions
Un bon orateur, c’est un storyteller. Factuel ET impactant. - Maîtriser son langage non-verbal
Posture, voix, rythme, silences : il faut un équilibre entre ton langage verbal et ton langage non-verbal.
Le discours d’Oprah Winfrey aux Golden Globes a marqué les esprits de part :
- Elle utilise des mouvements naturels et amples pour accompagner l’émotion.
- Ses changements de posture traduisent la progression de son discours.
- Son regard intense et dirigé guide la foule et donne de la force à ses mots.
3. Intégrer la prise de parole dans la culture de l’entreprise
Encourager la pratique régulière
Organise des "Toastmasters" maison, où chacun présente un sujet, du dernier rapport trimestriel à sa recette secrète de tiramisu.
(On veut la recette.)
Plus largement, tous les jours une occasion de prendre la parole se présente.
Si tu veilles à mettre en lumière ces moments ou même à les créer, tu vas ancrer considérablement la pratique dans l’esprit de tes collaborateurs et collaboratrices.
Par exemple, ne serait-ce qu’en réunion, tu peux :
- Proposez en amont à quelqu’un d’animer toute la réunion.
- Donner un peu plus la parole à des collègues qui parlent moins
- Demander à chaque personne de prendre 30 secondes pour résumer sa journée de la veille.
C’est à toi de voir comment faire en sorte que chaque jour, soit une opportunité pour tout le monde de progresser un peu plus.
Valoriser les progrès et la prise d’initiative
Nous l’avons vu au tout début : la confiance en soi est un des premiers freins qui empêche les gens de prendre la parole.
Bien-sûr que se former, connaître les outils et pratiquer permet de se sentir plus à l’aise.
Seulement tu le sais, rien ne vaut un :
- “Bien joué Michel oh !”
C’est d’ailleurs ce que nous encourageons grandement lors de nos parcours de formations en prise de parole.
Nous mettons en avant surtout les qualités et les points forts de chaque orateur et oratrice pour qu’ils se sentent de plus en plus en confiance.
Et bizarrement, plus ils le sont, plus ils deviennent incroyablement doués à l’oral.
Magique non ?
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4. Mesurer l’impact et ajuster la formation
Recueillir et analyser les retours des collaborateurs
Un petit questionnaire anonyme pour savoir si la formation a été utile ou si tout le monde a simplement apprécié les croissants offerts peut aussi être un bon indicateur à court terme.
Quels indicateurs pour évaluer les progrès ?
La communication est tellement sous-estimée qu’on a parfois l’impression que personne ne parle nulle part.
Pourtant une communication plus saine et une aisance oratoire plus élevée devrait donner à ton équipe :
- Plus de bien-être
- Plus de plaisir dans les échanges
- Moins de stress, moins de pression
Et tout ça devrait se ressentir sur les résultats et l’atteinte des objectifs :
- Une équipe plus efficace, dynamique et motivé
- Une équipe qui réussit à mieux négocier les contrats
- Une équipe plus à l’écoute et plus en lien avec ses clients
Former tes équipes à la prise de parole en public est un véritable levier pour relever tous les défis du futur (promis, c’est pas une IA qui a écrit cette phrase, j’en suis pas fier mais elle retranscrit réellement l’enjeu).
Et parce que cela peut-être fastidieux pour toi, chez Panache, on te propose de s’en occuper et de faire de tes collaborateurs et collaboratrices des communicant.e.s de high level.
Conclusion
La méthode Panache, c’est tout ce que tu viens de lire mais sur 6 semaines.
On prend réellement le temps de faire travailler chaque point (et même largement plus) que je t’ai présenté pour te proposer la crème de la crème en ce qui concerne la prise de parole en public.
Le tout avec joie, amour et bonne humeur.
Avec une note de 4,9/5 et plus de 7 000 personnes formées, je pense que nous avons aujourd’hui réussi à trouver la formule parfaite.
Que ce soit en visio ou en présentiel, en été comme en hiver, dans les airs comme sur la te… Non en vrai n’allons pas trop loin.
Bref, on transforme la prise de parole de tes équipes en un véritable levier de performance.
Découvre nos formations en prise de parole et transforme les discours de tes collaborateurs dès aujourd'hui.
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Julien de Sousa et toute l'équipe Panache.
Aller plus loin
Voici les réponses aux questions qui nous reviennent le plus. Si tu en as d'autres, entre en contact avec nous pour en savoir encore plus.
Lorsqu'une formation en prise de parole se termine, il est essentiel de comprendre que son efficacité ne se mesure pas uniquement par un simple "avant / après". Pour évaluer véritablement l'impact de la formation, plusieurs critères peuvent être pris en compte.
- Évaluation des compétences oratoires :
Observe la structuration du discours, la gestion du stress, le langage non-verbal.
- Indicateurs de performance en situation professionnelle :
Sa capacité à captiver et convaincre les personnes qui l’écoute, les nombres d’opportunités où il prend la parole volontairement.
- Feedback et impact organisationnel
Observation d’une dynamique plus fluide dans les échanges et interactions en entreprise.
Autrefois perçue comme un "plus", la prise de parole en public est désormais une compétence essentielle en entreprise. Dans un monde où la communication est omniprésente, bien s’exprimer, convaincre et captiver est un atout différenciant.
Ce n’est pas pour rien que chaque année, LinkedIn Corporate dévoile les 10 compétences les plus recherchées par les entreprises, et que la communication orale en fait partie.
1. Une compétence clé pour le leadership et la persuasion
- Un manager qui sait parler en public inspire confiance et engagement.
- Les équipes performantes sont celles qui savent convaincre et influencer avec impact.
2. Un levier puissant pour booster la communication interne et externe
- Des collaborateurs à l’aise à l’oral facilitent la cohésion et la collaboration.
- Une communication claire et impactante réduit les malentendus et améliore la productivité.
- En externe, une bonne prise de parole renforce l’image de marque et crédibilise les discours.
3. Une soft skill indispensable pour s’adapter aux nouvelles exigences du travail
- Les entreprises recherchent des talents capables de s’exprimer avec aisance et assurance.
- La communication est un avantage concurrentiel pour vendre, négocier et fédérer.
La peur de parler en public touche plus de 70% des professionnels à différents niveaux. Bonne nouvelle : elle n’est pas une fatalité. Avec la bonne approche, on peut transformer le trac en une force.
1. Identifier la source du blocage
- Peur du jugement ? Travail sur la confiance en soi et la gestion du stress.
- Manque de structure ? Apprentissage des techniques de rhétorique et de storytelling.
- Émotions trop fortes ? Exercices de respiration et de relaxation.
2. Proposer une formation progressive et bienveillante
- Organiser des exercices en petit groupe pour apprivoiser la prise de parole.
- Encourager des défis progressifs (ex : parler 30 secondes en réunion).
- Valoriser chaque progrès pour renforcer la confiance en soi.
C’est la méthode qu’on utilise chez Panache.
3. Mettre en place un accompagnement personnalisé
- Offrir du coaching individuel en prise de parole.
- Utiliser des techniques de visualisation et de répétition pour mieux gérer le stress.
- Introduire la gamification et des mises en situation pour apprendre en s’amusant.
Les réunions interminables où tout le monde regarde son téléphone sont un fléau. Pourtant, une réunion bien menée peut devenir un moment puissant de collaboration et de prise de décision.
1. Capter l’attention dès les premières secondes
- Ouvrir avec une anecdote percutante ou une statistique surprenante.
- Introduire un élément de storytelling pour rendre le sujet plus vivant.
- Poser une question engageante pour stimuler l’interaction.
2. Structurer la réunion pour éviter la dispersion
- Fixer des objectifs clairs et un timing précis.
- Favoriser un format dynamique : pitchs courts, discussions ouvertes, vote en direct.
- Limiter les slides PowerPoint rébarbatifs au strict nécessaire.
3. Encourager la participation active
- Désigner un facilitateur pour distribuer la parole et éviter les monologues.
- Intégrer des mises en situation, mini-débats ou brainstormings en petits groupes.
- Clôturer avec un résumé rapide des actions concrètes à mettre en place.